« Vu du balcon,
Il protège ses maîtres,
L'ombre où se terre la fragilité des trésors. »

Natalie Lafortune, « Le texte accompagne le chien dans la ruelle » (extrait), Montréal, juin 2015

Sous les foudres ou sous le soleil, un chien scintille. Posté dans la ruelle, il guette. Les caravanes passent.

Amours chiennes articule des notions liées au territoire, à la curiosité, à l'affect, à la peur, voire à la rencontre avec l'exogène.

La figure du chien, pivot de la proposition, n'est pas en reste: bête docile, meilleur ami de l'homme, chien du conquistador s'attaquant aux indigènes, chien errant à la Guillermo Vargas Jiménez, chien de ruelle comme ceux de Francis Alÿs ou encore chiens célèbres, Lassie, Milou, Pluto, Idéfix, Beethoven. Et pourquoi pas la chienne à Jacques tant qu'à y être?

Toutes ces pistes, aussi pertinentes soient-elles, ne sauraient être aussi simples et justes que l'expérience même de l'œuvre. Ici, il est approprié de se laisser guider par un proverbe chinois millénaire:

« Quand le sage désigne la Lune, l'idiot regarde le doigt. »

Alexandre Jimenez et Guillaume Clermont, juin 2015

Natalie Lafortune au je...
Je pose toujours beaucoup de questions. M'attachant à sonder les contextes dans lesquels j'évolue, c'est au cours de ma maîtrise en arts visuels à l'Université du Québec à Montréal (2013) que j'ai développé une réflexion sur les fondements utopiques des projets architecturaux et les glissements opérés par leur mise en application. Mon travail a été présenté en Corée, au Japon, en France, en Allemagne et au Québec où je vis.

À la troisième personne...
Natalie Lafortune pose toujours beaucoup de questions. S'attachant à sonder les contextes dans lesquels elle évolue, c'est dans le cadre d'une maitrise en arts à l'Université du Québec à Montréal (2013) qu'elle développe une réflexion sur les fondements utopiques des projets architecturaux et les glissements opérés par leur mise en application. Son travail a été présenté en Corée, au Japon, en France, en Allemagne et au Québec où elle vit.

crédit photo : New Eldorado